VE 2 JUIN – 1er concert – VANESSA WAGNER & WILHEM LATCHOUMIA

Il y a 10 mois

Alhambra

LES ATHÉNÉENNES

VE 2 JUIN – 1er concert – VANESSA WAGNER & WILHEM LATCHOUMIA - Concerts

20H CLASSIQUE ET CONTEMPORAIN [TARIF A] MONK ELLIS ISLAND / GLASS FOUR MOUVEMENTSDEBUSSY PRÉLUDE À L’APRÈS-MIDI D’UN FAUNE (TRANSCRIPTION DE L’AUTEUR) / ADAMS HALLELUJAH JUNCTION VANESSA WAGNER PIANO& WILHEM LATCHOUMIA PIANO LES RÉCITS D’ELLIS ISLAND (ROBERT BOBER ET GEORGES PEREC, 1980)THE HOURS (STEPHEN DALDRY, 2002) / CALL ME BY YOUR NAME (LUCA GUADAGNINO, 2017) / FLASH DANCE (ADRIAN LYNE, 1983) / PASSION (BRIAN DE PALMA, 2013) / ALLEGRO NON TROPPO (BRUNO BOZZETTO, 1979)   VANESSA WAGNER ET WILHEM LATCHOUMIA / IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia sont des pianistes aux parcours singuliers. Le programme qu’ils proposent ici est caractéristique de leur désir de concilier le répertoire pianistique avec des œuvres récentes, moins connues du public. Autour du célèbre «Prélude à l’Après-midi d’un faune» de Debussy, trois œuvres américaines aussi différentes qu’intéressantes. La musique “Ellis Island” est une courte pièce méditative accompagnant le film éponyme de 1981, conçu et réalisé par la compositrice Meredith Monk elle-même, et Bob Rosen. Ni fiction, ni documentaire, ce film évoquel'expérience des immigrants entrant en Amérique au tournant du siècle passé. Les «Four movements» de Philip Glass sont représentatifs de sa période récente. La répétivité minimaliste n’est plus ni structurelle ni envoutante, mais prétexte à l’exposition d’idées harmoniques et mélodiques (faussement?) naïves. Une musique assez énigmatique dont on ne comprend si elle est expressive ou au contraire détournée de l’expression. Le «Prélude à l’Après-midi d’un faune» est unique dans l’histoire de la musique de par son modernisme et sa perfection: on pourrait le considérer comme la première œuvre orchestrale «impressionniste» (même si Debussy n’a jamais apprécié cette «étiquette»): souplesse mélodique, subjectivité et sensualité de l’harmonie, liberté structurelle, richesse fastueuse de l’orchestration. La version pianistique jouée ce soir pourrait être une réponse aux détracteurs de l’époque qui reprochaient à Debussy de compenser le manque de tenue du discours par la séduction des couleurs orchestrales. Or, même privée de sa géniale orchestration, l’œuvre et extrêmement belle, et laisse à entendre sa mystérieuse perfection formelle. Hallelujah Junction de John Adams est une musique radieuse. Une répétivité toute américaine, mais au minimalisme très peu minimal: invention rythmique, variations pianistiques, progressions harmoniques y foisonnent dans un continuum plus incantatoire que mécanique. 

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20H CLASSIQUE ET CONTEMPORAIN [TARIF A] MONK ELLIS ISLAND / GLASS FOUR MOUVEMENTSDEBUSSY PRÉLUDE À L’APRÈS-MIDI D’UN FAUNE (TRANSCRIPTION DE L’AUTEUR) / ADAMS HALLELUJAH JUNCTION VANESSA WAGNER PIANO& WILHEM LATCHOUMIA PIANO LES RÉCITS D’ELLIS ISLAND (ROBERT BOBER ET GEORGES PEREC, 1980)THE HOURS (STEPHEN DALDRY, 2002) / CALL ME BY YOUR NAME (LUCA GUADAGNINO, 2017) / FLASH DANCE (ADRIAN LYNE, 1983) / PASSION (BRIAN DE PALMA, 2013) / ALLEGRO NON TROPPO (BRUNO BOZZETTO, 1979)   VANESSA WAGNER ET WILHEM LATCHOUMIA / IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia sont des pianistes aux parcours singuliers. Le programme qu’ils proposent ici est caractéristique de leur désir de concilier le répertoire pianistique avec des œuvres récentes, moins connues du public. Autour du célèbre «Prélude à l’Après-midi d’un faune» de Debussy, trois œuvres américaines aussi différentes qu’intéressantes. La musique “Ellis Island” est une courte pièce méditative accompagnant le film éponyme de 1981, conçu et réalisé par la compositrice Meredith Monk elle-même, et Bob Rosen. Ni fiction, ni documentaire, ce film évoquel'expérience des immigrants entrant en Amérique au tournant du siècle passé. Les «Four movements» de Philip Glass sont représentatifs de sa période récente. La répétivité minimaliste n’est plus ni structurelle ni envoutante, mais prétexte à l’exposition d’idées harmoniques et mélodiques (faussement?) naïves. Une musique assez énigmatique dont on ne comprend si elle est expressive ou au contraire détournée de l’expression. Le «Prélude à l’Après-midi d’un faune» est unique dans l’histoire de la musique de par son modernisme et sa perfection: on pourrait le considérer comme la première œuvre orchestrale «impressionniste» (même si Debussy n’a jamais apprécié cette «étiquette»): souplesse mélodique, subjectivité et sensualité de l’harmonie, liberté structurelle, richesse fastueuse de l’orchestration. La version pianistique jouée ce soir pourrait être une réponse aux détracteurs de l’époque qui reprochaient à Debussy de compenser le manque de tenue du discours par la séduction des couleurs orchestrales. Or, même privée de sa géniale orchestration, l’œuvre et extrêmement belle, et laisse à entendre sa mystérieuse perfection formelle. Hallelujah Junction de John Adams est une musique radieuse. Une répétivité toute américaine, mais au minimalisme très peu minimal: invention rythmique, variations pianistiques, progressions harmoniques y foisonnent dans un continuum plus incantatoire que mécanique.