Fr., 16. Mai
La Jonquille
Chouette SA
APHRODITE Avant la drum'n'bass, avant la jungle, même avant le hardcore, DJ Aphrodite faisait déjà son truc. Alors que l’acid house régnait en maître en 1988, cet homme faisait déjà bouger les choses sur le plan musical. Il s’est imposé en tant que producteur et fondateur du label Aphrodite Recordings dès le début des années 1990, et depuis, il est une figure incontournable de la scène rave britannique. Ses premières sorties (parfois sous le nom d’Aladdin, parfois au sein de son projet Amazon II) ont contribué à poser les bases de la jungle, à une époque où ce genre s’émancipait de ses racines hardcore. Et cette volonté d’innovation ne s’est jamais arrêtée. Au milieu des années 1990, l’utilisation par Aphrodite de basses et de rythmes épurés et survoltés, mêlés à des samples de hip-hop et de reggae, allait faire de lui l’un des pères fondateurs du jump-up drum'n'bass. Aux côtés de son partenaire de longue date Micky Finn, Aphrodite a planté les graines d’un style qui, des années plus tard, domine aujourd’hui la scène DnB au Royaume-Uni et bien au-delà. C’est justement cette collaboration avec Micky Finn – d’abord sous le nom d’Urban Shakedown, puis sous la bannière Urban Takeover – qui, pour beaucoup, incarne le son emblématique des raves des années 1990. Des morceaux comme “Bad Ass”, “Some Justice”, ou encore le remix ultra efficace des Jungle Brothers resteront à jamais des classiques. Avec une telle influence sur l’ensemble du genre drum'n'bass, il n’est pas surprenant que la carrière de DJ d’Aphrodite le mène toujours aux quatre coins du monde. Son agenda de bookings à l’international, incluant les plus grands festivals et clubs de la scène, est logiquement bien rempli. Trente ans de carrière au compteur, deux albums solo, une collection de dubs exclusifs, et un nombre incalculable de miles aériens : DJ Aphrodite connaît la rave sur le bout des doigts. Véritable parrain de la drum’n’bass, il est plus que jamais en mesure de montrer aux nouvelles générations comment les légendes font les choses.