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Yann Tiersen est depuis ses débuts en 1995 un artiste en constante évolution. Capable de se pencher sur les détails de l’intime dans une approche minimaliste ou de plonger dans les eaux profondes de la musique orchestrale, il se renouvelle sans cesse, mue en fonction du contexte. Avec son album Kerber, le Breton a ouvert un nouveau chapitre en se tournant vers l’électronique. Il n’est pas question pour lui de mettre le feu au dancefloor mais plutôt de texturer la musique, d’en faire un paysage tangible et évolutif dans lequel on peut marcher, se balader. A l’origine de ces compositions, le piano n’est au final qu’un matériau pour façonner une nouvelle œuvre, plus vaste, plus complexe et n’existe que grâce à l’environnement électronique que Tiersen construit tout autour de lui. Sur scène, un dispositif inédit promet de faire de l’Alhambra un nouvel espace sonore à explorer en mode immersif. En ouverture, Emilie Tiersen, alias Quinquis nous fera découvrir l’univers lunaire et introspectif de son nouvel album dans lequel elle chante en breton.