Espuma Antigua
ven. 28 juin
Scene du lac
Lavaux Classic
Alessandro Scarlatti (1660-1725) Il Pompeo, « O cessate di piagarmi » Isabella Leonarda (1620-1704) Sonata Duodecima (Sonate pour violon op. 16 n° 12) Ariel Ramirez (1921-2010) / Félix Luna (1925-2009) Alfonsina y el mar Jean-Philippe Rameau (1683-1764) Nouvelles Suites de pièces de clavecin, « L’Égyptienne » Flora Ageron (née en 1994) Marilou (d’après J.S. Bach, Prélude en ut majeur BWV 924) Henry Le Bailly (fin 16e siècle-1637) Yo soy la locura Anonyme (Italie) Bella ci dormi Marin Marais (1656-1728) Quatrième Livre de pièces à une et à trois violes, « Le Badinage » Henry Purcell (1659-1695) Dido and Aeneas, « Oft she visits this loved mountain » Giulio Caccini (1551-1618) Le nuove musiche, « Amarilli, mia bella » Henry Purcell (1659-1695) Oedipus, King of Thebes, « Music for a While » Kurt Weill (1900-1950) Marie Galante, « Youkali » Flora Ageron (née en 1994) Mereces un amor Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’aurait été l’art de Johann Sebastian Bach si ce dernier avait eu une guitare électrique à sa disposition ? C’est là une question que se pose l’ensemble Espuma Antigua, révélé en 2019 par le premier Concours de projets Lavaux Classic, dont le jury avait relevé la subtile cohésion sonore et l’inventivité des arrangements. Passionnés par le répertoire baroque, ses membres le revisitent en le plaçant dans un nouveau contexte géographique et historique, amenant ainsi à le rapprocher du jazz, de l’improvisation ou des musiques du monde. La pièce pour clavecin L’Egyptienne de Jean-Philippe Rameau s’envole à la voix, tandis que le madrigal Amarilli, mia bella de Giulio Caccini gagne un accompagnement chaloupé qui lui donne un caractère populaire. Les différents morceaux se présentent comme une redécouverte, tout en conservant leur identité première. Telle en une paisible croisière bercée par le clapotis des eaux, les interprètes nous proposent un métissage délicat. Chaque vague amène sur le rivage une perle de la musique ancienne. © Shems Bendali