MAUVAISE LANGUE

Est-ce pour tenter de combler sa solitude ou alors suite à un élan incontrôlé dû à l’abus de produits déconseillés ? On ne le sait pas. Mais quelle qu’en soit la raison, Thierry Meury est tombé amoureux de son dictionnaire ! Un amour qui peut paraître bizarre à certaines ou certains mais qui dans le fond n’a rien de surprenant. Car la langue française est une femme, à n’en pas douter. Difficile à maîtriser, dure à conquérir, mystérieuse, pleine de contradictions, rebelle sous la plume d’Aragon, parfois impénétrable sous celle de Rimbaud, mais si belle, justement ! Sa complexité et sa richesse contraignent à l’humilité. À cet égard, elle est un peu comme l’argent, avant tout un moyen ! Car comme on possède beaucoup d’argent, on peut avoir beaucoup de lettres et ne pas savoir qu’en faire ! Parce qu’on n’a rien à dire. Voilà pourquoi Thierry Meury se contentera des 26 de l’alphabet pour essayer de vous raconter son histoire…

AGPMH