Bal(l)ades... 5 Hiroshima

sam. 31 août

Rondchâtel, ancienne usine de pâte de bois

Opéra Décentralisé Neuchâtel / Les Jardins Musicaux

Bal(l)ades... 5 Hiroshima - Concerts

Deux options s’offrent à vous: achetez un billet libellé «Découverte+Concert» (début à 15:30) ou un billet «Concert uniquement» (début à 17:00). Les places sont limitées pour les parties «Découverte», seul l’achat d’un billet «Découverte+Concert» vous en assure l’accès.   DÉCOUVERTE 09:00LA LÉGENDE DU TAUBENLOCHOn dit que les amoureux entendent aujourd’hui encore les plaintes de Béatrice qui se jeta dans les eaux tumultueuses de la Suze pour échapper au chevalier Enguerrand. La mort de la jeune fille causa la fin des tyrans de Rondchâtel et apporta la liberté dans la région. Depuis Bienne, en remontant les gorges jusqu’à Frinvillier, une conteuse fera revivre la légende du Taubenloch.   CONCERT 11:00 RALPH VAUGHAN WILLIAMS (1872–1958)Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis (1910) KRZYSZTOF PENDERECKI (1933–2020)Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima pour 52 cordes (1959–61)Bosworth Music GmbH / Wise Music Group ARTHUR HONEGGER (1892–1955)Symphonie no 2 pour trompette et cordes (1940–41)1. Molto moderato – allegro2. Adagio mesto3. Vivace non troppo – presto ORCHESTRE DES JARDINS MUSICAUXÉtudiant·e·s de la haute école de musique Neuchâtel-GenèveDirection: Valentin Reymond Magnifique paysage sonore, la Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis est écrite pour un triple orchestre à cordes par le compositeur britannique Ralph Vaughan Williams. Dès sa création, elle a remporté un immense succès. Le compositeur élisabéthain Thomas Tallis est l’auteur du thème principal destiné au Psautier de 1567.D’une rare intransigeance, le Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Pendereckiest à la musique du 20e siècle ce que Guernica de Picasso est à la peinture. Poussés dans leurs limites, les cinquante-deux instruments à cordes de l’orchestre proposent une expérience sonore d’une intensité haletante, accentuée par le déroulement physique de la partition, sous nos yeux, «à l’écoute» de l’apocalypse nucléaire.Le Thrène est couronné par la Tribune des Compositeurs de l'Unesco en 1961. Quelques mois plus tard, il va vivre sa véritable première en concert à l'Automne de Varsovie. C'est un choc pour les auditeurs et un grand succès. L'oeuvre correspond tellement bien à son titre. Néanmoins la diffusion de la pièce n'est pas chose assurée : les musiciens des orchestres considèrent que c'est l'oeuvre d'un fou ! Lorsque Michael Gielen doit diriger l'oeuvre à la radio de Stockholm, il lui faudra deux jours pour persuader les musiciens. À Rome, l'orchestre refuse carrément de jouer. À Cologne aussi. En fait, avant d'en arriver aux répétitions, il faut d'abord compter un temps de négociations !La Deuxième symphonie de Honegger est marquée par la période sombre que connaît alors la France défaite et occupée. Une tension dramatique y est palpable jusqu'au dénouement final qui apporte une éclaircie. «Je n'ai cherché aucun programme, aucune donnée littéraire ou philosophique. Si cette oeuvre exprime ou fait ressentir des émotions, c'est qu'elles se sont présentées tout naturellement, parce que je n'exprime ma pensée qu'en musique et peut-être sans en être absolument conscient.» A. Honegger  

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