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« Je suis entrée. J’ai vu la nature. Par bribes j’ai reconnu la maison. Comme une machine dans le jardin. Une machine dans la forêt. » Voici le récit d’un rêve, celui d’une personne qui, une nuit, retourne dans le lieu de son enfance. Monologue en intimité venu à Alexandre Doublet durant le confinement, La Machine dans la forêt s’appuie sur une technique d’une extrême légèreté lui permettant d’être joué toute la saison dans les lieux singuliers du théâtre (loges, ateliers, locaux techniques), mais aussi à domicile (salons, caves, jardins) ou dans des lieux confinés (prisons, écoles, EMS). Cinq interprètes se passent le relais pour donner corps à ce moment de consolation lumineux, où l’esprit répond positivement à notre besoin de voyage, d’idéal. Une échappée belle.