Arcadi Volodos

gio 20 giu

Salle Del Castillo

Lavaux Classic

Arcadi Volodos - Musica lassica

Franz Schubert (1797-1828)  Sonate pour piano en la mineur op. 42 D. 845  Moderato Andante, poco mosso Scherzo. Allegro vivace – Trio. Un poco più lento  Rondo. Allegro vivace  ***    Robert Schumann (1810-1856) Davidsbündlertänze, 18 Characterstücke op. 6 I. Lebhaft II. Innig III. Mit Humor IV. Ungeduldig V. Einfach VI. Sehr rasch VII. Nicht schnell VIII. Frisch IX. Lebhaft X. Balladenmäßig. Sehr rasch XI. Einfach XII. Mit Humor XIII. Wild und lustig XIV. Zart und singend XV. Frisch XVI. Mit gutem Humor XVII. Wie aus der Ferne XVIII. Nicht schnell   Franz Liszt (1811-1886) / Arcadi Volodos (né en 1972) Rhapsodie hongroise n° 13 en la mineur S. 244/13     Un festival placé sous la thématique « Au bord de l’eau » peut difficilement s’ouvrir en un plus bel  endroit qu’à la Salle del Castillo, à quelques mètres seulement des clapotis du Léman. Arcadi Volodos vient interpréter dans ce cadre lacustre quelques-uns des compositeurs les plus au centre de son répertoire, parmi lesquels Franz Schubert. La Sonate en la mineur D. 845 est la première de l’auteur à se voir éditée, en 1826. La présence de nombreux unissons donne au Moderato le caractère narratif d’une ballade. L’Andante poco mosso est une série de variations d’abord insouciantes, que vient passagèrement troubler le mode mineur. Après un scherzo dont le trio enchanteur évoque le balancement d’une berceuse, l’ouvrage se clôt sur un finale à l’élégance passionnée. Avec la publication de cette œuvre aux vastes dimensions, le public viennois apprenait alors qu’il existait dans la cité un autre grand maître de la sonate pour piano aux côtés de Ludwig van Beethoven.  Les danses sont parmi ce que Robert Schumann admirait le plus chez Schubert. Plusieurs de ses  propres cycles pour piano sont ainsi constitués de danses, à l’image des Papillons op. 2, des Intermezzi op. 4, du Carnaval op. 9 et des Davidsbündlertänze op. 6. La danse se voit ici infusée de littérature, plus particulièrement des scènes de bal présentes dans les romans de Jean-Paul Richter. Les Davidsbündler (« Compagnons de David ») forment la société imaginaire créée par le compositeur pour défendre l’esthétique de la nouvelle musique, caractérisée notamment par l’idée que les sons peuvent exprimer ce dont les mots sont incapables. C’est ce même postulat qui donne naissance aux Rhapsodies hongroises de Franz Liszt, dans lesquelles celui-ci explique raconter, en utilisant différents thèmes folkloriques, « l’épopée fantasque » de son pays.   Après Grigory Sokolov l’an passé, c’est un autre des plus grands maîtres du piano en activité qui honore le festival de sa présence ; Arcadi Volodos propose un programme qui démontre sa capacité à exceller autant dans le répertoire intimiste que dans la virtuosité la plus extrême. © Marco Borggreve

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