Tue, 11 - Thu, 20 Mar
Maison Saint-Gervais
Maison Saint-Gervais
Masculinités Programmation ciné liée au spectacle Pauvres garçons de Davide Brancato AGENDA Mardi 11 mars 19h – The Wild One de László BenedekJeudi 20 mars 17h – Torch Song Trilogy de Paul Bogart Qu’attend-on d’un homme? Force et virilité et répondre aux injonctions d’imageries emblématiques. Comme celle du motard en cuir de la contre-culture nord-américaine et celle du soldat viril qui reste intègre au milieu du combat. Deux des nombreux diktats virilistes véhiculés par le cinéma. The Wild One (L’ÉQUIPÉE SAUVAGE) de László Benedek (États-Unis, 1953, 75’) av. Marlon Brando, Lee Marvin, Mary MurphyLes B.R.M.C. forment une bande de motards semant la terreur dans les petites villes qu’ils traversent. Après avoir interprété Zapata l’année précédente, Marlon Brando devient iconique en motard dans The Wilde One. Outre grâce à sa présence quais débordante, le film est rentré dans l’histoire du cinéma à plus d’un titre. Il s’agit du premier film centré autour d’une bande de motards sans foi ni loi qui deviendra un genre à part les années suivantes (grâce à la bienveillance du producteur Roger Corman). C’est aussi l’un des deux films (l’autre étant Death of a salesman d’après Arthur Miller en 1951) qui a permis au réalisateur de rentrer dans la légende du cinéma. Les cinéastes reconnus comme essentiels grâce à deux œuvres sont suffisamment rares pour donner un coup de chapeau à celui-ci. Torch Song Trilogy de Paul Bogart (États-Unis, 1988, 120’) av. Harvey Fierstein, Anne Bancroft, Matthew Broderick Le résumé en 4 tableaux de la vie et la carrière d’Arnold Beckoff, drag queen professionnelle. Avant de jouer les utilités dans des films aux budgets conséquents (INDEPENDENCE DAY, MRS. DOUBTFIRE), Harvey Fierstein s’est fait un nom dans le théâtre new-yorkais avec trois pièces multi-récompensées formant une trilogie partiellement autobiographique. L’énorme succès sur scène a logiquement mené à une adaptation cinématographique. TORCH SONG TRILOGY condense ces trois spectacles en un tout qui garde une étonnante cohérence au vu de l’importance du matériel d’origine (initialement, le film durait 4 heures mais cela a effrayé les producteurs qui en ont coupé la moitié). Davantage l’œuvre d’Harvey Fierstein l’auteur-interprète que de Paul Bogart le réalisateur (honnête metteur new-yorkais de téléfilms), TORCH SONG TRILOGY passe brillamment de la scène à l’écran.