Tout se pète la gueule, chérie

Thu, 4 Sep - Sat, 6 Sep

Maison Saint-Gervais

Maison Saint-Gervais

Tout se pète la gueule, chérie - Theatre and performing arts

Un accueil en coréalisation avec La Bâtie – Festival de Genève   Quatre hommes s’emparent de la scène pour détourner les clichés de la virilité avec un second degré décomplexé. Pour mieux explorer la complexité qui consiste à être homme aujourd’hui, ils brouillent l’image des types-stéréotypés. Comment sauver la face du mâle alpha, campé dans un slip-kangourou ajusté? Même solidement agrippée à une bière-bouée, la masculinité exacerbée vacille. Un effritement qui nous vaut quelques émerveillements. Bientôt arrimé à une pole-dance sous une crinière peroxydée, le glamour –tout de santiags botté– prend un nouveau virage avec son nouveau visage. Le quatuor enchaîne les sketchs chorégraphiques, des apartés façon stand-up au micro et des séquences introspectives où danse et musique font onduler les corps.   Du clin d’oeil chippendale, aux faux airs de Buster Keaton, en passant par des éclats d’esprit et d’humour musclés, le mal-être de l’homme contemporain devient – grâce à ce boys-band sensible – désarmant et sexy, fragile et émouvant. L’artiste québécois Frédérick Gravel signe là un spectacle rare sur l’identité masculine, sa vanité et son désoeuvrement.   15 ans après sa création, quatre complices reprennent Tout se pète la gueule chérie avec un regard auto-critique affûté. Variation sur le même thème pour cette nouvelle immersion anthropologique dans les méandres de la testostérone.